L’artiste-peintre Thomas Mainardi expose dans la Ville Rose

A l’occasion d’une thématique croisée sur le portrait et la couleur, la Next Galerie nous fait profiter du 2 juin au 7 juillet 2016 du regard confronté de deux artistes : Flow & Thomas Mainardi. Si le premier expose sur les murs de la Galerie depuis son ouverture, c’est déjà la deuxième exposition en moins d’un an chez Next pour le second.

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Trentenaire Lillois, Thomas Mainardi se destine dans un premier temps à une carrière dans la communication et la publicité. Lorsqu’en 2009 il fait le choix de se consacrer pleinement à son art, ce sont les expositions internationales qui s’ouvrent à lui. Aujourd’hui, il a exposé plus de 200 fois, notamment en Asie, aux États-Unis, en Europe et en Israël.

 T.R : Comment joint-on le milieu de l’art et de la publicité sans pour autant créer des œuvres marketées ?

T.M : « C’est une bonne question. Après avoir créé une agence de pub indépendante en 2009, j’ai aussi vite revendu mes parts afin de me consacrer à mon travail d’artiste. Évidemment les premières années ne sont jamais évidentes sur le plan financier, le temps d’installer un nom, une réputation, une notoriété… Ce qui prend toujours un certain temps.

Pour réussir il faut travailler énormément. Sur son art bien sûr, puis sur la façon de communiquer son art aux autres. Pour cela certains ont besoin d’un (vrai et bon) agent d’artiste, ce qui est assez difficile à trouver… De nombreux talents ne sont pas reconnus pour cette raison.

En revanche, en tant que plasticien et artiste, il y a un nécessaire travail d’introspection et de recherche de soi-même, notamment dans le but de se rapprocher de son « mystère ». La communication m’aide simplement à présenter mon travail. »

T.R : Comment définirais-tu ton travail ?

T.M : « Je dirais que mon travail est contrasté. Parfois il-y-a beaucoup de matière, parfois c’est très lisse. J’utilise du sable, du béton, du gravier, des pierres précieuses ou de la feuille d’or… tout ce qui me passe par la tête ! Pour un tableau (The Power of Enlightment), j’ai utilisé du cuivre apposé sur une toile de lin, que j’ai oxydé par la suite.

Alors que l’on retrouvera des détails très précis, je suis parfois très impulsif, notamment en ce qui concerne les fonds abstraits. Je recherche une réelle ambivalence entre la folie et la douceur, l’urbain et la finesse. »martin pech

T.R : A ce propos, quelles sont tes inspirations ?

T.M : « J’ai un immense respect pour les grands maîtres de la renaissance ou de l’art sacré, comme Michel-Ange. Mais j’ai des inspirations plutôt modernes et contemporaines : La technique et l’originalité de Dali, la provocation et l’anticonformisme de Warhol, le mystère de Rothko, et bien-sûr la poésie et le romantisme de Klimt et Mucha, que j’adore… L’art urbain m’inspire également avec Rone, par exemple.

T.R De quoi ne te sépares-tu jamais ?

T.M : « De mes amulettes, mes bracelets et mes bagues ! ».

Retrouvez le site de Thomas =>  ici

N.T.

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Thomas Mainardi a aussi exposé au Musée Dali dans le cadre d’un partenariat qui a commencé avec l’exposition « Dali fait le mur » : d’une grande qualité technique, ce tableau propose une réflexion profonde sur l’harmonie du monde animal et végétal, tout en questionnant sur la place de l’homme dans cet ensemble.

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Le perruquier le plus connu du siècle est Bordelais.

 

RETOUR SUR L’EXPOSITION CHARLIE LE MINDU À LA BASE SOUS MARINE DE BORDEAUX.

Charlie le Mindu est un créateur de 29 ans originaire du Médoc qui travaille le cheveu comme personne. Connu notamment pour ses réalisations pour l’artiste Lady GAGA, il a clôturé son exposition située au centre culturel de la base sous marine de Bordeaux ce week end lors de la nuit européenne des musées dans un show sans pareil.  IMG_9302

Il définira lui même son travail de  »haute coiffure » avant d’être reconnu dans le milieu artistique de la mode, conscient que ses créations allaient dépasser les codes. Ce n’est pas pas par pur amour démesuré de lui même qu’il nomma son art ainsi, mais par la prise de conscience que sa créativité allait le contraindre à dépasser la manière dont on concevait les créations artistiques sur cheveux.  Il voulait changer les supports et la vision de la coiffure. En effet, l’artiste qui côtoyait les salons de coiffures depuis l’âge de 13 ans a commencé dès 18 ans à ajouter des cheveux à ses mannequins, puis des structures, puis à sculpter le tout, à coudre et à assembler des matières. C’est ce qu’il appelle ainsi la Haute couture s’assimilant à d’autres tout comme Odile Gilbert qui l’a beaucoup inspiré dans ses travaux.

Pouvant passer des mois à dessiner ses collections, il avoue dans une interview qu’à trois personnes, en travaillant dix heures par jour, il faut trois semaines pour réaliser une perruque.  Alors, allez-vous adopter la « Haute Coiffure »? 

Emma Labruyere.

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More photos.

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Collaboration Pop entre Boudro et la galerie Next – Toulouse

Il ne reste que quelques jours pour aller voir l’exposition  »BIG APPLE  »  de l’artiste pop art Boudro à la galerie Next de Toulouse. Ainsi Triptyque Rosé prend le parti de relayer l’information après avoir participé au véritable succès du vernissage début novembre.

  • Rencontre avec un artiste de talent.

La travail de l’artiste Boudro est empreint d’un univers POP Américain des années Warhol. C’est ludique, créatif et coloré, à l’image des icônes du mouvement Pop Art et de la ville de New York City!

Originaire du Québec, Boudro a commencé à peindre en 1984, mais c’est seulement en 1985, année du décès d’Andy Warhol, qu’il entame un voyage à New York qui s’avèrera être une véritable passion pour lui.  Il travaillera d’abord sur les paysages et les décors de la ville ; c’est seulement plus récemment que l’on retrouvera dans ses œuvres l’apparition des supers héros de Marvel et des « Américan comics ».

« New York un jour, New York toujours », tel serait l’hymne de l’artiste international qu’est Boudro. N’y ayant pourtant jamais vécu, Boudro aime se perdre dans la  »BIG APPLE » 3 ou 4 fois par an, pour y trouver ses inspirations.

Les Toiles rondes sont un clin d’œil aux capsules de Coca-cola. Le puzzle est sa pièce par excellence, une forme qu’il créa lui même sur un support qui lui est propre : le bois. Pour les 10 ans de l’anniversaire des  attentats de NY qui l’ont beaucoup ému il créa d’ailleurs un puzzle en collaboration avec un autre artiste Canadien  »Piece of love ». C’est pour lui l’idée que NY doit se reconstruire, mais aussi, qu’un puzzle est l’allégorie de la complexité. C’est le sentiment d’un monde qui ne sera plus jamais comme avant, dans ce qu’il a de plus trouble. Il va falloir alors, composer, recoller et rassembler des pièces, un puzzle. Enfin par rapport à sa série sur les timbres, il nous dit avoir fait le rapprochement sur les gens qui collectionnent des timbres et ceux qui collectionnent des œuvres d’art. Alors pourquoi ne pas collectionner les deux ? Il travaille d’ailleurs actuellement sur un projet de tableaux fabriqués en série sur le thème des timbres qui démarrera à partir de la date de naissance du grand Keith Haring.

Boudro, artiste plein d’humour et de références, n’en a pas moins un talent démesuré. Alors que nombre de ses clients se demandaient s’il travaillait aux pochoirs, le BoudroStudio a eu la brillante idée de filmer par étapes la création d’une de ses œuvres (en l’occurrence, Spider-Man). Il faut le voir pour le croire, ses œuvres sont d’une précision irréprochable. La finesse du trait et la puissance des couleurs révèlent un maître de la technique d’acrylique sur bois.

  • Collaboration entre la galerie et l’artiste.

Pour inaugurer la collaboration de l’artiste international avec la galerie Next pop, Boudro a peint le Mickey aux couleurs du Stade Toulousain, ce qui ne saurait déplaire aux fétichistes de la ville Rose. Ses agents internationaux  Odile Gorse et Ghenadie Burlacu, fondateurs de la société G&O art, avaient fait le déplacement de NY spécialement pour l’événement. Ils se disent très satisfaits de la collaboration. Pour eux l’important est de trouver des galeries représentatives du travail de leurs artistes. La Galerie Next étant uniquement spécialisée dans le Pop art permet ainsi d’accueillir un public particulier et d’accueillir ds artistes d’exceptions.

Pour plus d’informations suivez le sur son site officiel et sa page facebook.

Retrouvez toutes les informations de la galeries ici et ici.

Le site officiel de ses agents ici.

Nicolas Tourenne.

Emma Labruyere.

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Photos tous droits réservés @EmmaLabruyere et @TriptyqueRosé

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Olivier Valsecchi pour Triptyque Rosé

Né en 1979 à Paris, photographe autodidacte, traducteur et écrivain de première formation, il a étudié durant deux années à l’ETPA (Ecole Supérieure de Photographie et de Game Design) de Toulouse où il reçoit le Grand Prix de Photographie en juin 2009. Rencontre avec l’artiste.

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