Retour sur le concert du groupe Ruby Cube

 

Le groupe électro pop-rock Ruby Cube s’est produit le mercredi 2 décembre 2015 à l’occasion d’un évènement organisé par Good Morning Toulouse au Connexion café. D’origine 100% toulousaine, Arthur, Joseph, Eliott, Christophe et Samson se sont livrés durant ce concert fort en sonorités rétro-pop à un public conquis, en proie à de nouvelles expériences auditives.

 

Rencontre avec les membres du groupe toulousain Ruby Cube

Comment le groupe Ruby Cube a-t-il vu le jour ?

Samson (chanteur) : « Si Arthur (batteur) et Eliott (guitariste) sont frères, je connais Joseph depuis la maternelle. De toute évidence, c’est une expérience qui a réellement débuté au collège de Blagnac lorsque l’on s’est tous trouvés entre la 4e et la 5e.

Concernant nos débuts, on a d’abord commencé par faire des reprises puis assez vite (un peu moins d’un an après) on nous a invités à faire des concerts. D’ailleurs, on s’est produits pour la première fois dans un bar qui n’existe plus aujourd’hui : c’était la Cave de la Notte rue Pargaminières en plein cœur de Toulouse. L’audience était là : on a donc commencé à composer pour élargir notre registre ».

 

Vous jouez fréquemment « Clint Eastwood » de Gorillaz, durant vos concerts. C’est à ce moment-là que vous l’avez reprise ?

Samson : « Non cette reprise on l’a travaillée en 2013. On a été les invités du Mouv’ pour une émission de radio et on nous a demandé de jouer deux morceaux que l’on avait composés et une reprise : on a alors recherché une musique qui nous plaisait et qui était à la fois assez différente de notre style, pour qu’on puisse se l’approprier ».

 

Votre style transcende plusieurs influences. Quelles sont vos inspirations musicales ?

Samson : « Je dirais spontanément les groupe britanniques Foals, Two Doors Cinema Club ou encore Metronomy. Puis même si leur style est très différent du nôtre, je citerais aussi les Arctic Monkeys. Aujourd’hui, le Hip Hop et l’électro sont très présents dans nos vies même si ces styles ne se ressentent pas non plus dans nos compositions. Tout cet éventail musical nous permet de puiser des inspirations dans la culture musicale ».

Chris : « Je pense qu’on est tous très fans de synthé qu’on retrouvait dans les vieux groupes des années 80’ et que l’on ressort malgré tout aujourd’hui sur des grosses prod’ comme Rihanna ou Kanye West. En tout cas, le gros geek de synthés du groupe c’est Joseph qui les a pratiquement tous créés ! ».

Joseph : « C’est vrai qu’on écoute plus de House et de Hip Hop que de Pop. Pour moi, il y a des références incontournables qui me donnent envie de créer de nouvelles sonorités ».

Eliott : « Je pense que certaines influences ne sont pas épuisables ; dès que l’on compose ou que l’on prépare notre set live, on a vraiment envie de retrouver certaines sonorités parce qu’on sait que c’est ce genre de choses-là qui nous font vibrer sur scène. Peu importe finalement d’être catégorisés House, Groove ou Pop, on va chercher une base rythmique que l’on aura déjà en tête et qui sera la quintessence de toutes ces influences ».

 

Et sinon, à quand une chanson française ! ?

Samson : « La question s’est en effet posée ! Le problème c’est que je ne pense pas que l’on soit prêts, c’est une vraie barrière linguistique. Une chanson en français ne sonne pas pareil qu’une chanson en anglais. La preuve ! Traduis les paroles des Beatles, ça fait peur… De toute évidence, notre groupe est fortement imprégné de musique britannique, c’est ce qui nous a donné envie de composer ».

C’est peut-être une question de temps, de maturité… Un mot français « pèse » beaucoup plus lourd qu’un mot anglais. On commencera probablement par une reprise ».

Eliott : « Composer en français, c’est essayer de se mettre au niveau de Souchon ou Gainsbourg, c’est très ambitieux ! L’absence de sens dans les paroles en français, c’est évident que ça ne passe pas, alors que la langue anglaise est beaucoup plus chantée, le sens n’est pas toujours nécessaire ».

 

Avez-vous un rituel de motivation avant d’aller sur scène ?

Samson : « On en a eu plusieurs mais surtout quand lorsqu’on est en tournée et que nos copines, nos amis ou notre famille ne sont pas dans le public. Si on le fait c’est à la fois pour se concentrer, se détendre, et canaliser les énergies avant de tout donner avant le concert. Ici à Toulouse, on s’est simplement retrouvés 10 minutes avant de monter sur scène autour d’un verre ».

 

A propos du clip que vous avez tourné en 2013 sur la musique « Appollo », le scénario est à la fois extravagant et très travaillé. D’où vous est venue l’idée ?

Samson : «  Au risque de décevoir, nous avons un label à Paris qui nous a proposé de travailler avec un réalisateur qui était aux Etats-Unis. Il nous a présenté un scénario qui nous a plu. Pour le coup, on a prêté notre chanson à quelqu’un qui a fait sa propre vidéo. Malgré tout, on a modifié en substance le scénario, notamment en ce qui concerne la fin du clip qui apporte un second degré ; ça nous ressemble d’une certaine façon ».

Eliott : « C’est-à-dire qu’à ce moment-là, on n’avait pas beaucoup de temps à consacrer au groupe étant donné qu’on avait chacun nos études en parallèle. Avant ce premier clip, on avait un projet originel de clip qui était, finalement, trop ambitieux et qui n’a pas abouti ».

 

Une ville dans le Sud-Ouest ?

Samson : «  Saint Jory (Toulouse-Nord) ! C’est l’endroit où habite Eliott : c’est dans sa maison que notre groupe a pris naissance car on a commencé à répéter et composer dans son garage »

Mais pour une adresse sympa, on recommande le « Dada bar » du côté d’Arnaud Bernard qui a ouvert il y a un an.

 

Quels seront vos prochains projets ?

Chris : « Le clip qui est en cours de tournage va être très différent du précédent. On le prépare à 100% en collaboration avec un réalisateur et ça sera vraiment quelque chose qui nous ressemble ».

Samson : « On collabore aussi avec Boussole Records, un label électro toulousain récent qui s’est proposé pour remixer certaines de nos compositions. Mais ce n’est encore qu’un projet à concrétiser ».

 

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Nicolas T.

Crédits photo GoodMorningToulouse

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La photographe qui monte : Alice Lévêque

Née en 1993 en région parisienne, Alice Lévêque quitte la France enfant et part en Afrique puis à Mayotte, pendant 12 ans.

A la croisée des chemins de la couleur et de la matière, elle s’est découvert un grand talent de photographe qu’elle a perfectionné à l’ETPA (Ecole supérieure de photographie et de game design) à Toulouse. Elle est lauréate cette année 2015 du Grand Prix de l’école. On retrouve dans sa dernière série « Albinos » la dualité entre les techniques photographiques d’effacement et la mise en relief de la présence physique du modèle. Dans le cadre du festival AUZ’ARTS à Toulouse, Triptyque Rosé est parti à sa rencontre.

 

Bonjour Alice, peux-tu nous parler de tes inspirations artistiques ?

Je dois dire que le champ de mes inspirations est assez vaste. J’appréhende un univers varié dans le sens où j’aime autant la photographie de mode que le portrait. Mais j’apprécie tout autant les photos de reportage.

De toute évidence, ces inspirations se retrouvent dans mon travail ; on y pressent l’osmose de la matière et de la couleur dans son côté le plus « mousseux » si je puis dire. Tous ces univers me parlent beaucoup mais cela ne m’empêche pas de m’intéresser à la photographie classique, notamment à des photographes de renom comme Josef Koudelka ou encore Bruno Boudjelal qui a reçu cette année le Prix Nadar [Le Prix Nadar est organisé et décerné chaque année, depuis 1955, par l’association Gens d’images. Il récompense un livre de photographie publié entre novembre 2014 et octobre 2015, ndlr] chez qui je retrouve ce grand travail sur les couleurs et la matière.

 

Y a-t-il eu une rencontre qui a tout changé ?

Très spontanément, sans dire pour autant que ça a tout changé, je dirais Jean-Christian Bourcart, un photographe new-yorkais. C’était dans le cadre d’une intervention professionnelle à l’ETPA. Il nous avait demandé de faire chaque jour des photos en fonction de thèmes prédéfinis ; et jamais personne ne m’a autant poussée dans mes retranchements, forcée à faire des choses que je n’avais jamais eu envie de faire. C’est à la suite de ce travail que j’ai mis au jour ma série « Petite » qui a été un travail profond, charnière entre intime et violence.

 

Il parait que… pour faire de bonnes photos, il suffit d’avoir un appareil à 10 000€ !

(rire) Et bien pour commencer, je dirai que le mien est moins cher ! Et puis, je ne suis pas d’accord, car je peux quand même faire de très bonnes photos avec mon portable (qui ne me quitte jamais) ; un appareil assez cher permet en fait d’avoir un bon capteur pour pouvoir agrandir la photographie en premier lieu, et d’avoir une qualité d’image irréprochable ; mais il n’empêche qu’on peut toujours faire une image médiocre mais de très bonne qualité ! L’un n’empêche pas l’autre…

 

Tu ne te sépares jamais de… ?

Je l’admets… je ne peux pas me séparer de mon portable !

C’est vrai que je suis très active sur les réseaux sociaux, j’aime beaucoup les nouveaux médias. De nos jours, on a tous à notre disposition des moyens de communiquer très avantageux pour avoir une visibilité et il me semble vraiment important de savoir véhiculer des messages à travers ces nouveaux médias.

 

Ta ville dans le Sud Ouest ?

Je n’ai pas vraiment de « ville de cœur ». J’ai grandi hors métropole, j’ai passé mon bac à Agen, puis j’ai étudié à l’ETPA de Toulouse. Je suis de nature très vagabonde…

 

A ce propos, quels sont tes projets

Je participe à la résidence photographique « 1+2 » à Bruxelles durant les six premières semaines de 2016 créée à l’initiative de Philippe Guionie. Le « 1 », c’est un photographe de renommée internationale qui va poser sur Toulouse un regard neuf, brut, sans concession. Les « 2 » ce sont deux jeunes photographes moins aguerris dont l’un est de Toulouse.

J’exposerai par la suite ici même, à Toulouse, durant l’été 2016 et un projet d’édition est en cours, mais je ne peux pas en dire plus…

 

Nicolas T.

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Retrouvez Alice le samedi 5 décembre 2015 à 19H, à la Galerie ZunZùn (27 rue Palaprat, Toulouse) : trois de ses séries seront projetées avec entre chaque, un temps réservé à la parole et aux échanges.

Aussi, l’exposition de la série « Petite » sur les murs du laboratoire Photon (Toulouse) est prolongée, n’hésitez pas à y passer en semaine !

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Olivier Valsecchi pour Triptyque Rosé

Né en 1979 à Paris, photographe autodidacte, traducteur et écrivain de première formation, il a étudié durant deux années à l’ETPA (Ecole Supérieure de Photographie et de Game Design) de Toulouse où il reçoit le Grand Prix de Photographie en juin 2009. Rencontre avec l’artiste.

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ArielAriel nous emporte.

Rencontre avec Ariel Ariel.

Pour eux la musique est une esthétique globale qui passe par une démarche de tolérance et de passion. Ce soir nous rencontrons ArielAriel, musiciens  de talents !  Regard croisé sur le duo de choc Blandine et Ariel.

Les débuts…

Le groupe a été créé il y a 8 mois par Ariel Tintar, membre du célèbre groupe Bordelais Pendentif qui sort d’ailleurs un prochain album. Il a fondé ce groupe avec Blandine également à la tête de Sahara et très vite Louis a rejoint le projet à la basse et Swann à la batterie.

 »J’ai rejoint pendentif en cours de route il y a quelques années et il y a 8 mois j’ai voulu lancer mon projet.  J’ai voulu moins m’investir créativement dans le dernier album de pendentif pour me concentrer sur mes projets. Je sentais que c’était le moment de me chercher musicalement et artistiquement’‘.

Nous sommes allés sur ton soundcloud, il n y a qu’un titre disponible…  »Oui, c’est un choix. J’aime prendre mon temps pour présenter des projets dont je suis fier. Sur scène, je teste et pour les enregistrements j’avance à mon rythme.  »

Une rencontre qui a tout changé…

 »Blandine, ma chanteuse. Clairement, je l’ai traquée, j’allais voir ses concerts et dès que j’ai su que son groupe s’arrêtait j’ai sauté sur l’occasion. Ça à tout de suite collé. On est très complémentaires dans la musique, même si ça reste mon projet elle est toujours là pour me conseiller et apporter des modifications. Si je suis à l’initiative, elle reste un complément essentiel »

Vos inspirations…

Ariel :  » Nous sommes principalement influencés par la pop et la musique actuelle. Mais on essaie aussi d’intégrer la musique du monde avec mes origines créoles que je redécouvre grâce à ce projet plus personnel. J’aime citer Aimé Césaire qui disais que l’on vis à travers la culture européenne, que la culture Créole n’existe pas et doit naitre. Je dirais qu’il y a aussi une influence rock par notre culture européenne. On est un vrai meltingpot  »

Blandine :  » j’essaie d’amener Ariel vers ses origines car son projet part d’une démarche de recherche intérieure. On essaie de faire quelque choses d’actuel, de représentatif de la mixité de notre société. On ne s’interdit pas grand chose même si on garde des dominantes pop ».  »Pour nous la musique est une esthétique globale qui passe autant par la danse que par les vêtements ou même par les engagements, les messages qu’on véhicule. »

Rituels…

Blandine:  »Avant les concerts j’ai besoin de m’étirer, d’énergiser mon corps, c’est un truc qui me vient de ma mère qui est professeur de danse. Je peux pas faire de concert sans »

Ariel :  » Pareil, c’est pour ça que c’est ma rencontre, je ne peux plus faire de concert sans étirements. Enfin moi c’est pire je suis tellement raide que c’est de la conscience de corps ».

Cliché.. Il parait que les musiciens sont de gros fêtards et vous? … 

Ariel :  »Oui, c’est un cliché mais c’est vrai, la scène c’est pour prendre du plaisir et faire la fête ».

Blandine:  »cliché avéré ».

Cliché censuré ! ahah on a bien rigolé sur ce passage de l’interview …

Ville préférée dans le Sud-Ouest…

Ariel :  »Bordeaux c’est le seule ville que je connaisse vraiment et je m’y sens bien!  »

Blandine :  »J’aime beaucoup Guéthary »

Spécialité du Sud-Ouest préférée…

Ariel :  »Le Foie Gras, désolé pour Blandine qui est végétarienne – hipster (rires) »

Blandine :  »Le vin des Graves, le vin Bordelais y a que ça qui se boit, même à Paris je demande ça (rires) ».

Spots préférés dans le Sud ouest…

Blandine :  » La région de Saint-Jean-de-Luz pour faire du camping sauvage, près des falaises d’Irun … »

Ariel :  » Un thé à la menthe au début de l’été dans le quartier Saint Michel à Bordeaux, mon quartier préféré, au salon de thé Au bout du monde ».

Blandine :  » La Guinguette chez Alriq à Bordeaux, Rive droite, un bar chaleureux qui fait passer beaucoup de groupes de world musique avec une vue incroyable sur Bordeaux depuis les quais »

Ariel :  » C’est cliché, mais aller au cap ferret en mars quand il n y a pas trop de monde ».

Blandine :  »Le marché des capucins à bordeaux, passage obligatoire ».

Prochains projets …

Il y a un clip à venir et un EP en vu avant l’été 2016.

Et notre but reste de créer un collectif pour promouvoir notre propre manière de voir la musique, de faire des événements.

Merci pour tout ArielAriel !

Écoutez les : https://soundcloud.com/arielariel

Follow on facebook : https://www.facebook.com/ArielArielmusic?fref=ts

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RAVAGES À « LA GALERIE A7 » – AGEN

L’artiste peintre Laëtitia Lanic, artiste associée de l’Atelier Galerie A7, situé au22 rue Richard Coeur de Lion à Agen, présente une grande partie de ses oeuvres, lors de l’exposition RAVAGES qui débute le vendredi 9 octobre et se déroule jusqu’au 5 novembre. Depuis de nombreuses années, Laëtitia Lanic mène une recherche sur les matériaux et les procédés de la peinture. Elle s’est inspirée de la technique «a tempera» pour chercher la lumière, dans la transparence des glacis.

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