Le perruquier le plus connu du siècle est Bordelais.

 

RETOUR SUR L’EXPOSITION CHARLIE LE MINDU À LA BASE SOUS MARINE DE BORDEAUX.

Charlie le Mindu est un créateur de 29 ans originaire du Médoc qui travaille le cheveu comme personne. Connu notamment pour ses réalisations pour l’artiste Lady GAGA, il a clôturé son exposition située au centre culturel de la base sous marine de Bordeaux ce week end lors de la nuit européenne des musées dans un show sans pareil.  IMG_9302

Il définira lui même son travail de  »haute coiffure » avant d’être reconnu dans le milieu artistique de la mode, conscient que ses créations allaient dépasser les codes. Ce n’est pas pas par pur amour démesuré de lui même qu’il nomma son art ainsi, mais par la prise de conscience que sa créativité allait le contraindre à dépasser la manière dont on concevait les créations artistiques sur cheveux.  Il voulait changer les supports et la vision de la coiffure. En effet, l’artiste qui côtoyait les salons de coiffures depuis l’âge de 13 ans a commencé dès 18 ans à ajouter des cheveux à ses mannequins, puis des structures, puis à sculpter le tout, à coudre et à assembler des matières. C’est ce qu’il appelle ainsi la Haute couture s’assimilant à d’autres tout comme Odile Gilbert qui l’a beaucoup inspiré dans ses travaux.

Pouvant passer des mois à dessiner ses collections, il avoue dans une interview qu’à trois personnes, en travaillant dix heures par jour, il faut trois semaines pour réaliser une perruque.  Alors, allez-vous adopter la « Haute Coiffure »? 

Emma Labruyere.

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More photos.

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La photographe qui monte : Alice Lévêque

Née en 1993 en région parisienne, Alice Lévêque quitte la France enfant et part en Afrique puis à Mayotte, pendant 12 ans.

A la croisée des chemins de la couleur et de la matière, elle s’est découvert un grand talent de photographe qu’elle a perfectionné à l’ETPA (Ecole supérieure de photographie et de game design) à Toulouse. Elle est lauréate cette année 2015 du Grand Prix de l’école. On retrouve dans sa dernière série « Albinos » la dualité entre les techniques photographiques d’effacement et la mise en relief de la présence physique du modèle. Dans le cadre du festival AUZ’ARTS à Toulouse, Triptyque Rosé est parti à sa rencontre.

 

Bonjour Alice, peux-tu nous parler de tes inspirations artistiques ?

Je dois dire que le champ de mes inspirations est assez vaste. J’appréhende un univers varié dans le sens où j’aime autant la photographie de mode que le portrait. Mais j’apprécie tout autant les photos de reportage.

De toute évidence, ces inspirations se retrouvent dans mon travail ; on y pressent l’osmose de la matière et de la couleur dans son côté le plus « mousseux » si je puis dire. Tous ces univers me parlent beaucoup mais cela ne m’empêche pas de m’intéresser à la photographie classique, notamment à des photographes de renom comme Josef Koudelka ou encore Bruno Boudjelal qui a reçu cette année le Prix Nadar [Le Prix Nadar est organisé et décerné chaque année, depuis 1955, par l’association Gens d’images. Il récompense un livre de photographie publié entre novembre 2014 et octobre 2015, ndlr] chez qui je retrouve ce grand travail sur les couleurs et la matière.

 

Y a-t-il eu une rencontre qui a tout changé ?

Très spontanément, sans dire pour autant que ça a tout changé, je dirais Jean-Christian Bourcart, un photographe new-yorkais. C’était dans le cadre d’une intervention professionnelle à l’ETPA. Il nous avait demandé de faire chaque jour des photos en fonction de thèmes prédéfinis ; et jamais personne ne m’a autant poussée dans mes retranchements, forcée à faire des choses que je n’avais jamais eu envie de faire. C’est à la suite de ce travail que j’ai mis au jour ma série « Petite » qui a été un travail profond, charnière entre intime et violence.

 

Il parait que… pour faire de bonnes photos, il suffit d’avoir un appareil à 10 000€ !

(rire) Et bien pour commencer, je dirai que le mien est moins cher ! Et puis, je ne suis pas d’accord, car je peux quand même faire de très bonnes photos avec mon portable (qui ne me quitte jamais) ; un appareil assez cher permet en fait d’avoir un bon capteur pour pouvoir agrandir la photographie en premier lieu, et d’avoir une qualité d’image irréprochable ; mais il n’empêche qu’on peut toujours faire une image médiocre mais de très bonne qualité ! L’un n’empêche pas l’autre…

 

Tu ne te sépares jamais de… ?

Je l’admets… je ne peux pas me séparer de mon portable !

C’est vrai que je suis très active sur les réseaux sociaux, j’aime beaucoup les nouveaux médias. De nos jours, on a tous à notre disposition des moyens de communiquer très avantageux pour avoir une visibilité et il me semble vraiment important de savoir véhiculer des messages à travers ces nouveaux médias.

 

Ta ville dans le Sud Ouest ?

Je n’ai pas vraiment de « ville de cœur ». J’ai grandi hors métropole, j’ai passé mon bac à Agen, puis j’ai étudié à l’ETPA de Toulouse. Je suis de nature très vagabonde…

 

A ce propos, quels sont tes projets

Je participe à la résidence photographique « 1+2 » à Bruxelles durant les six premières semaines de 2016 créée à l’initiative de Philippe Guionie. Le « 1 », c’est un photographe de renommée internationale qui va poser sur Toulouse un regard neuf, brut, sans concession. Les « 2 » ce sont deux jeunes photographes moins aguerris dont l’un est de Toulouse.

J’exposerai par la suite ici même, à Toulouse, durant l’été 2016 et un projet d’édition est en cours, mais je ne peux pas en dire plus…

 

Nicolas T.

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Retrouvez Alice le samedi 5 décembre 2015 à 19H, à la Galerie ZunZùn (27 rue Palaprat, Toulouse) : trois de ses séries seront projetées avec entre chaque, un temps réservé à la parole et aux échanges.

Aussi, l’exposition de la série « Petite » sur les murs du laboratoire Photon (Toulouse) est prolongée, n’hésitez pas à y passer en semaine !

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ArielAriel nous emporte.

Rencontre avec Ariel Ariel.

Pour eux la musique est une esthétique globale qui passe par une démarche de tolérance et de passion. Ce soir nous rencontrons ArielAriel, musiciens  de talents !  Regard croisé sur le duo de choc Blandine et Ariel.

Les débuts…

Le groupe a été créé il y a 8 mois par Ariel Tintar, membre du célèbre groupe Bordelais Pendentif qui sort d’ailleurs un prochain album. Il a fondé ce groupe avec Blandine également à la tête de Sahara et très vite Louis a rejoint le projet à la basse et Swann à la batterie.

 »J’ai rejoint pendentif en cours de route il y a quelques années et il y a 8 mois j’ai voulu lancer mon projet.  J’ai voulu moins m’investir créativement dans le dernier album de pendentif pour me concentrer sur mes projets. Je sentais que c’était le moment de me chercher musicalement et artistiquement’‘.

Nous sommes allés sur ton soundcloud, il n y a qu’un titre disponible…  »Oui, c’est un choix. J’aime prendre mon temps pour présenter des projets dont je suis fier. Sur scène, je teste et pour les enregistrements j’avance à mon rythme.  »

Une rencontre qui a tout changé…

 »Blandine, ma chanteuse. Clairement, je l’ai traquée, j’allais voir ses concerts et dès que j’ai su que son groupe s’arrêtait j’ai sauté sur l’occasion. Ça à tout de suite collé. On est très complémentaires dans la musique, même si ça reste mon projet elle est toujours là pour me conseiller et apporter des modifications. Si je suis à l’initiative, elle reste un complément essentiel »

Vos inspirations…

Ariel :  » Nous sommes principalement influencés par la pop et la musique actuelle. Mais on essaie aussi d’intégrer la musique du monde avec mes origines créoles que je redécouvre grâce à ce projet plus personnel. J’aime citer Aimé Césaire qui disais que l’on vis à travers la culture européenne, que la culture Créole n’existe pas et doit naitre. Je dirais qu’il y a aussi une influence rock par notre culture européenne. On est un vrai meltingpot  »

Blandine :  » j’essaie d’amener Ariel vers ses origines car son projet part d’une démarche de recherche intérieure. On essaie de faire quelque choses d’actuel, de représentatif de la mixité de notre société. On ne s’interdit pas grand chose même si on garde des dominantes pop ».  »Pour nous la musique est une esthétique globale qui passe autant par la danse que par les vêtements ou même par les engagements, les messages qu’on véhicule. »

Rituels…

Blandine:  »Avant les concerts j’ai besoin de m’étirer, d’énergiser mon corps, c’est un truc qui me vient de ma mère qui est professeur de danse. Je peux pas faire de concert sans »

Ariel :  » Pareil, c’est pour ça que c’est ma rencontre, je ne peux plus faire de concert sans étirements. Enfin moi c’est pire je suis tellement raide que c’est de la conscience de corps ».

Cliché.. Il parait que les musiciens sont de gros fêtards et vous? … 

Ariel :  »Oui, c’est un cliché mais c’est vrai, la scène c’est pour prendre du plaisir et faire la fête ».

Blandine:  »cliché avéré ».

Cliché censuré ! ahah on a bien rigolé sur ce passage de l’interview …

Ville préférée dans le Sud-Ouest…

Ariel :  »Bordeaux c’est le seule ville que je connaisse vraiment et je m’y sens bien!  »

Blandine :  »J’aime beaucoup Guéthary »

Spécialité du Sud-Ouest préférée…

Ariel :  »Le Foie Gras, désolé pour Blandine qui est végétarienne – hipster (rires) »

Blandine :  »Le vin des Graves, le vin Bordelais y a que ça qui se boit, même à Paris je demande ça (rires) ».

Spots préférés dans le Sud ouest…

Blandine :  » La région de Saint-Jean-de-Luz pour faire du camping sauvage, près des falaises d’Irun … »

Ariel :  » Un thé à la menthe au début de l’été dans le quartier Saint Michel à Bordeaux, mon quartier préféré, au salon de thé Au bout du monde ».

Blandine :  » La Guinguette chez Alriq à Bordeaux, Rive droite, un bar chaleureux qui fait passer beaucoup de groupes de world musique avec une vue incroyable sur Bordeaux depuis les quais »

Ariel :  » C’est cliché, mais aller au cap ferret en mars quand il n y a pas trop de monde ».

Blandine :  »Le marché des capucins à bordeaux, passage obligatoire ».

Prochains projets …

Il y a un clip à venir et un EP en vu avant l’été 2016.

Et notre but reste de créer un collectif pour promouvoir notre propre manière de voir la musique, de faire des événements.

Merci pour tout ArielAriel !

Écoutez les : https://soundcloud.com/arielariel

Follow on facebook : https://www.facebook.com/ArielArielmusic?fref=ts

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